Cruella – Notre critique du meilleur remake Live Disney !

Fiche info

  • Date de sortie française : 23 juin 2021
  • Titre en VO : Cruella
  • Sortie étasunienne : 28 mai 2021
  • Production : Walt Disney Pictures
  • Budget : 100/200 millions de $
  • Recettes mondiales : 160 millions de $ (en cours…)
  • Nombre d’entrées en France : A venir…
  • Sortie vidéo : A venir…
  • Réalisateur : Craig Gillespie
  • Producteurs : Kristin Burr, Marc Platt, Glenn Close, Emma Stone
  • Scénaristes : Dana Fox, Tony McNamara
  • Compositeur : Nicholas Britell

Création du film

Le développement en coulisses de Cruella a été très long, en effet, le projet est annoncé dès 2013, alors même que Maléfique n’était pas encore sorti en salles. Suite à des problèmes de scénario, celui-ci est en partie réécrit en 2015. L’année suivante, des rumeurs annoncent l’arrivée d’Emma Stone au casting. Trois ans plus tard, en 2019, le casting est annoncé et la date de sortie est fixée à mai 2021. Le film sort à cette date aux Etats-Unis et dans de nombreux pays, à la fois au cinéma et sur Disney+ en Premier Access. En France, la sortie est repoussée d’un mois afin que les jauges des salles soient agrandies, à cause du contexte sanitaire.

Une partie de l’équipe du film à l’avant-première le 18 mai 2021, à El Capitan Theatre

Notre avis sur le film

Parmi les méchants les plus iconiques du septième art, on a souvent en tête les psychopathes, parce que ce sont des personnages complexes, les plus imprévisibles et manipulateurs, ceux qui ressemblent à tout le monde et deviennent rapidement l’icone du film. Parmi nos préférés, on peut citer Hannibal Lecter et Buffalo Bill dans Le Silence des Agneaux, John Doe dans Seven, Annie Wilkes dans Misery, Catherine Tramell dans Basic Instinct, le Joker dans The Dark Knight et Joker et bien sûr Cruella dans Les 101 Dalmatiens. Les studios Disney ayant réussi à faire une place à leur méchante dans le Panthéon de ces psychopathes, sans utiliser la moindre violence à l’écran, là où les autres films ont choqué les spectateurs de l’époque. L’enjeu pour le remake centré sur Cruella était donc de reprendre ce personnage iconique depuis les années 60, de le ré-inventer, de lui interdire son fume-cigarette et de proposer un film tout public en salles.

Le remake de Craig Gillespie ré-invente ainsi complètement Cruella au point de proposer un autre personnage, qui n’est plus méchante ou psychopathe, mais qui a néanmoins ses travers et son côté sombre, où Estella et Cruella serait comme le Docteur Jekyll et Mr. Hyde. Cette nouvelle version est bien trouvée puisqu’elle évite la comparaison avec le personnage d’origine et permet en plus de l’originalité et d’accompagner un scénario lui aussi totalement nouveau. Ainsi, on prend plaisir à découvrir cette nouvelle version de Cruella, Emma Stone donne une âme à son personnage et parvient à faire vivre ses différentes facettes, à la rendre attachante, tout en gardant un côté imprévisible qui va vraiment donner un souffle au film. Enfin un remake Live totalement original, ça fait du bien ! Après Aladdin, Le Roi Lion ou encore La Belle et la Bête qui copiaient le film d’origine sans jamais l’égaler, Cruella a des personnages bien construits et un scénario dont on ne connait pas le dénouement, avec seulement des clins d’œil au film d’origine.

Malgré une introduction avec de petites longueurs et un postulat de base qui parait étrange au premier abord, le film prend en haleine les spectateurs lorsque commence le face-à-face entre La Baronne et Cruella. Ainsi, la relation entre ces deux concurrentes va permettre de faire monter la tension pendant tout le film, avec des scènes à l’humour réussies, ainsi que des shows toujours plus impressionnants. Le début qui pouvait sembler étrange prend d’ailleurs sens au cours du film. La Baronne est une excellente antagoniste, interprétée par une Emma Thompson au sommet, dont la personnalité à la Miranda Priestly va permettre des scènes de pures comédies.

Enfin, l’esprit des années 70 apporte une identité visuelle unique à ce film. La bande-originale qui reprend des classiques de Supertramp, les Bee Gees, The Doors, Nina Simone, Queen, Blondie ou encore The Clash permet de rythmer de nombreuses scènes et de nous plonger un peu plus dans son époque. De plus, les décors et les costumes sont très bien réalisés, avec une plongée dans le monde de la mode réussie et des shows toujours plus surprenants. Les costumes variés, colorés ou parfois gothiques de Cruella accompagnent très bien l’évolution psychologique du personnage et lui donne une dimension supplémentaire.

Finalement, on peut dire que Cruella est le meilleur remake Live d’un Classique d’animation Disney. En effet, celui-ci propose un scénario originale et solide (fait plutôt rare chez ces remakes) avec des personnages variés et hauts en couleurs, des décors et des costumes uniques et un face-à-face épique entre La Baronne et Cruella. Certes, Cruella n’est plus la méchante qui voulait dépecer des dalmatiens et le traitement du personnage reste très doux, mais c’est un autre personnage, plus attachant mais tout aussi complexe et charismatique. On ne peut qu’espérer que les futurs remakes Live Disney auront également un scénario retravaillé, afin de découvrir un nouveau film et non un copier-coller qui sonne parfois faux.

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