La capacité (Partie 1/2)

Vous aurez beau avoir la meilleure attraction du monde, celle-ci fera plus d’insatisfaits que de satisfaits si elle n’est pas capable d’absorber à un rythme raisonnable les visiteurs qui souhaitent s’y aventurer. Mais qu’est-ce qui définit la capacité d’une attraction?

©Inside the Magic

Le découpage des scènes

Dans les attractions sur rail ou dark-rides (le cas des omnimovers étant très spécifique), le nombre de véhicules utilisables en simultané dépend directement du découpage de l’attraction.

Dans une montagne russe, les parcours sont divisés en zones, équipées chacune d’un dispositif de freinage d’urgence permettant de stopper le train avant qu’il ne passe à la suivante. Un train ne peut avancer que si cette dernière est libre, c’est à dire qu’il n’y aucun train dedans. Le nombre de trains que l’on peut par conséquent utiliser dans l’attraction est « Nombre de zones – 1″. En pratique, fonctionner dans ces conditions occasionerait de nombreux problèmes techniques (on parle d’ »intrusion », c’est à dire que le véhicule a tenté de pénetrer une zone occupée), et on préfèrera se laisser une petite marge pour faciliter les opérations. Par exemple, Big Thunder Moutain en Californie est divisé en 8 zones mais n’accueille que 5 trains au maximum.

Zone de frein de l’attraction “Gate Keeper”, ©NewsPlusNotes

Dans une attraction plus scriptée, le découpage se fera par scène au sens théâtral du terme. On ne permettra ainsi pas à deux véhicules, ou groupes de véhicules, d’être dans la même séquence en même temps :

  • Pour des raisons d’immersion tout d’abord. Difficile de se sentir l’âme d’un aventurier et d’être surpris si 24 autres visiteurs expérimentent toutes les surprises juste devant vous.
  • Pour des raisons techniques! Certains effets spéciaux doivent être remis en position initiale pour fonctionner.

C’est pour ces raisons que les parcours sont souvent tortueux, afin d’isoler les scènes entre elles. Comptez le nombre de virages et de demi-tour dans le parcours d’Indiana Jones Adventure servant à masquer la suite… Et cette attraction s’autorise pourtant à faire croiser les voitures à certains moments!

https://www.youtube.com/watch?v=–x4MzxyyeU


©DisneyParkBlueprints.com

Comme vous le voyez sur le plan ci-dessus, emprunté à DisneyParkBlueprints.com, la scène de l’embarquement est séparée de la scène 1 (Chambre du Destin), elle même séparée de la suivante par une porte automatisée.

La complexité du découpage est que les scènes doivent avoir la même durée pour ne pas créer un embouteillage de véhicules… Mais c’est un autre sujet!

Le calcul de la capacité

La formule est la suivante

Image

L’intervalle de lancement est le temps le plus long entre la durée de la scène/zone la plus longue et le temps que passe le train en gare (le temps de se garer, décharger et charger les visiteurs, et repartir de la gare)… En admettant que vous ayez assez de véhicules !

On récapitule, la capacité de l’attraction dépend donc du nombre de places dans le véhicule, du temps passé en gare et de la scène la plus longue de l’attraction… Le tout en admettant que vous ayez suffisament de véhicules!

Rendez-vous dans la partie 2 pour découvrir les différentes astuces pour optimiser tous ces paramètres!

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